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Mon blog a vu le jour lors d'un changement profond dans ma vie. Les mots ont toujours pris beaucoup de place, mais à compter de ce moment, j'ai commencé à ressentir le besoin de les partager. Je devais extérioriser ma passion dévorante pour l'écriture et le bouillonnement de mes émotions.

J'espère que vous prendrez plaisir à vous promener entre mes lignes. Je suis toujours heureuse d'échanger, n'hésitez jamais !

Ce blog est une pure merveille !

"Carpe diem."

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J'ai créé ce blog après avoir décidé de participer, sur un coup de tête, au Christmas Challenge 2014. Au départ, l'histoire devait tourner autour de la famille royale de Nicolas Romanov... mais, voilà quoi ! Samuel et Gabriel ne cessaient de me hanter et Némésis a fini par se joindre au groupe.

Sa fiction:
Ne me laisse pas dormir
(Angst)
25 chapitres en ligne - Terminée
Rating M

Je déconseille très fortement ce récit à quiconque n'ayant pas les nerfs assez solides pour supporter un vocabulaire parfois très cru mais surtout des situations parfois fort pénibles. J'essaie dans cette histoire de briser beaucoup de tabous. Mais sinon... viendez, je ne suis pas (encore) cannibale !

Enfin ! Enfin, je m'occupe de Ne me laisse pas dormir, l'excellent Christmas Challenge de Sunrise. Si j'osais, je dirais qu'il y a trois monuments de la fiction sur skyrock, et ce sont Sorrow's Children, Une Sombre Histoire de Pirates et Ne me laisse pas dormir. J'ai déjà eu l'honneur de m'occuper des deux premières, il est donc normal que je m'attaque aujourd'hui à cette institution qu'est l'histoire de Némésis, Gabriel et Samuel.

Tout d'abord, je voudrais poser quelque chose. Vous avez une SuperWhoLockian en face de vous. Et qu'est-ce qui résonne dans le crâne de n'importe quel fan de Supernatural en entendant Samuel et Gabriel ? On est d'accord. Donc je suis navrée si ça transparaît légèrement que je suis une fangirl incurable. Mercibienaurevoir.

Bien, passons maintenant aux choses sérieuses. Tout d'abord, le titre, parce qu'il mérite qu'on s'attarde dessus. Ne me laisse pas dormir. Impératif, phrase négative, tutoiement, c'est une accumulation de décisions couillues qui donnent toute la saveur au titre. On apprend plus tard dans l'histoire que cette phrase – qui résume vraiment l'histoire tout en étant récurrente – est prononcée par Némésis qui demande à son grand-frère, Gabriel, de ne pas la laisser seule, de ne pas la laisser s'endormir, au sens propre comme au figuré.

On ne va pas oublier les bonnes habitudes, maintenant que j'ai parlé du titre, je vais reprendre ma construction habituelle et parler de l'habillage. Il est honnête et sobre et tient son rôle, même si la fumée n'est pas forcément idéale vis à vis de la couleur de l'écriture. Certains mots se retrouvent ainsi confondus avec le blanc environnant, mais c'est de l'ordre du détail. La seule représentation des personnages qu'on a est celle de l'affiche puisque les chapitres sont uniquement illustrés de leur numéro, ce qui est une volonté intelligente de l'auteur, ça joue mieux son rôle que n'importe quelle image illustrative.

Les premiers articles sont assez brouillons et ne donnent pas forcément d'informations attirantes, mais une ambiance particulière se dégage de l'ensemble qui nous pousse à continuer. Et bien sûr, l'immanquable mention "Christmas Challenge" qui attire de plus en plus au fur et à mesure que ce label prend de l'importance et gagne en popularité. On est bien évidemment ravis de voir que l'histoire est finie, il n'y a rien de plus frustrant qu'une histoire en cours pour laquelle on baverait d'impatience à l'idée des prochains chapitres (encore une fois, CC, merci).

La police est un peu petite à mon goût et comme je l'ai dit plus tôt, un peu trop semblable au fond. Mon plus gros problème de mise en page, c'est les paragraphes. J'ai l'impression que c'est l'apanage des grandes histoires – dans tous les sens du terme – de mettre des pavés qui brûlent les yeux et pour lesquels la seule chose qui nous donne la force de lire est la qualité de l'écriture. Si vous lisez ces mots, futurs ou actuels auteurs, soyez gentils, ayez pitié de nous, ESPACEZ !

Le style de Sunrise, maintenant. C'est un style assez classique, pas de changements particuliers, mais mené avec un tel brio qu'on ne peut qu'accrocher. Et bien évidemment, les petits détails qui tuent. Les passages à la deuxième personne, le présent, le changement de point de vue en fonction du chapitre. C'est un style qui fait son boulot. On est emporté dans la narration sans espoir de s'en sortir. C'est comme une longue plongée en apnée jusqu'au dernier chapitre où, au contraire d'un plongeur, on a l'impression de se noyer encore plus tant la plume de Sunrise nous emporte sans vouloir nous relâcher.

Je n'ai pas remarqué de fautes horribles, peut-être quelques erreurs d'inattention, mais surtout des phrases parfois maladroites dans leur construction et qui laissent un arrière-goût quand on lit l'histoire. Mais sincèrement, j'ai rarement vu un style aussi bien mené depuis Zèle des Abîmes, et c'est pour le moment mon histoire préférée de la toile, alors ce n'est pas peu dire. Malgré quelques errances qui nous rappellent que le Christmas Challenge, comme son nom l'indique, est un défi, on est globalement sur quelque chose d'irréprochable d'un point de vue stylistique et scénaristique.

Mais on va enfin voir ce qui vous intéresse le plus, bande charognards en manque de sensations fortes. L'Histoire ! Écrivons l'Histoire ! (Ouais les gars, je viens de regarder l'émission sur Gregory Lemarchal et voilà. Chut).

Alors l'histoire, c'est Némésis, qui n'est pas celle que je préfère, mais c'est parce que je n'aime pas les héroïnes, donc ça n'a rien de personnel. C'est Némésis donc, qui est une jeune femme atteinte d'Alzheimer, qui tente de frayer son chemin au travers de son paysage familial qui, disons-le clairement, craint la mort. Et puis c'est Gabriel, mon bébé, mon chouchou (oainzdprbuzeipfonoazinfpoineklrmt!), le grand-frère, qui porte le nom d'un archange, comme ses frères, qui se perd dans sa connerie, dans ses conneries, dans son monde d'enfant, dans sa bulle un peu à part. Et enfin c'est Samuel, le psychologue qui essaye de les tirer vers le haut et qui réussit ââââdmirablement bien, d'ailleurs.

L'histoire met un moment à démarrer et on craint un instant de s'enfoncer dans un délire psychologique pseudo-dramatico-tragédique, mais on se prend vite la baffe dans la gueule parce que sérieusement, argh quoi. Je pense qu'à peu près vers le chapitre dix (si je me rappelle bien), ça commence à chauffer parce qu'on a vraiment le sentiment que les choses vont s'arranger. Et puis ahaha. Ahahaha. Chapitre seize, les gars.

FUCKING CHAPITRE SEIZE, URGH !

Bon, je ne vais pas préciser parce que c'est du spoil, mais hey, sérieusement madame l'auteuz. Y'a des limites. Parce qu'à partir de là, ça part définitivement en cacahuète. Et puis la fin, ce merveilleux 25 décembre, ce fabuleux cadeau de Noël. Toujours Christmas Challenge, le dernier chapitre est donc sorti le jour de Noël et même si je n'ai pas été là pour y assister, j'ose même pas imaginer ce que les gens ont ressenti.

Donc voilà. Ne me laisse pas dormir, de Sunrise. Mon coup de cœur, mon petit amour du moment, l'histoire et la personne à qui je voue une adoration pour le moment. Si vous ne l'avez pas lue, ne venez pas me le dire parce que je vous botterais le cul, et courrez-y vite.

Vite.

Cette fiction est un vrai coup de coeur. Je l'ai dévorée en une nuit. On dirait que tout ce qui est écrit est intéressant a lire et donne envie d'en savoir plus. Je voulais constamment connaitre l'évolution des personnages. Les maladies traitées sont bien décrites ! Et ce qui est vraiment bien dans cette histoire, c'est que c'est comme si on la vivait. Je veux dire par la qu'on ressent très bien les émotions des personnages ! D'ailleurs, ceux-ci sont vraiment attachants.